Comme moi, je suis sûr que cela vous est déjà arrivé : un matin vous vous réveillez avec une idée géniale en tête, quelque chose de révolutionnaire qui pourrait changer votre vie. Vous vous empressez d’en parler à votre collègue de bureau qui vous répond la phrase horrible « ça ne marchera jamais ! » …

L’idée géniale que vous avez eue en ouvrant les yeux ce matin, vous y croyez, vous. Alors vous faites le tour de vos connaissances pour l’exposer, mais devez vous confronter aux mêmes réactions négatives. Et à la fin de la journée, vous en êtes convaincu, finalement « ils ont peut-être raison » … Eh bien, non, ils n’avaient pas raison.

Vous seul savez !

Aucune des personnes avec lesquelles vous avez évoqué votre idée ne peut dire si elle est bonne ou pas. Pour la simple et bonne raison qu’aucune d’elles ne peut dire pourquoi ni comment ni dans quel but cette idée vous est venue.

La seule façon de savoir si votre idée est bonne, c’est d’aller au bout et de la mettre en œuvre. Tout en assurant vos arrières (eh bien oui, vous n’allez quand même pas arrêter de travailler pour jouer au « Géo Trouvetout » sans savoir si votre idée est bonne ou non), il vous faut travailler pour y arriver sans penser au regard des autres qui vous prendront peut-être pour un fou.

Et puis, si finalement votre idée se révèle être mauvaise ou tout du moins pas si extraordinaire que ça, vous pourrez au moins vous satisfaire d’avoir essayé et gagné en expérience plutôt que de regretter et d’y penser tous les soirs ou tous les matins sans rien faire.

Pensez un peu à vous

Savez-vous pourquoi tous vos amis et même parfois quelques membres de votre famille vous ont découragé de vous lancer ? Tout simplement, car ils ont peur que vous vous éloigniez d’eux.

Bien sûr c’est inconscient, instinctif, mais si votre idée fonctionne et rencontre un franc succès, votre entourage craint que vous changiez votre façon, de faire, de penser et de vivre.

Alors plutôt que de prendre le risque de vous perdre, ils préfèrent vous décourager et vous garder près d’eux.

Ne faites pas comme eux !

Et bien sûr, si un jour un ami vient vous voir en vous exposant une idée qu’il vient d’avoir, pensez à tout ça.

Avant de le décourager, comme les autres l’ont fait pour vous, posez-vous les bonnes questions : si vous trouvez l’idée vraiment géniale, encouragez-le. Si vous n’en savez rien, dites le-lui clairement pour ne pas lui donner de mauvais conseils ou de l’influencer alors que vous ne pourrez plus l’aider par la suite. Et si vraiment vous trouvez l’idée mauvaise et que vous pouvez argumenter là-dessus, n’hésitez pas à le lui dire.

Alors, créez …

Alors, à la prochaine idée qui germe dans votre esprit, n’écoutez que votre instinct et lancez-vous sans penser à ce que diront les autres. Vous ne le regretterez jamais !

« Toute vérité franchit trois étapes.
D’abord, elle est ridiculisée.
Ensuite, elle subit une forte opposition.
Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence. »

Arthur Schopenhauer, 1788-1860