Faire de vos rêves une réalité
Que fait Napoleon Hill lorsqu’il veut vous aider à faire de vos rêves une réalité. Il vous parle du désir, car c’est VOTRE désir qui va faire toute la différence pour que vos rêves deviennent une réalité. N’en doutez pas un instant. Plus vous demanderez à la vie plus vous recevrez d’elle.
Lorsque, il y a longtemps, Edwin C. Barnes descendit du train à East Orange, il aurait facilement pu passer pour un vagabond tant il était vêtu pauvrement ; cependant ses pensées étaient celles d’un roi !
Tandis qu’il se rendait au bureau de Thomas A. Edison, il réfléchissait. Il se voyait parlant à Edison, lui demandant de l’aider à réaliser son désir. Non pas un espoir ou un souhait, mais avec un désir ardent qui surpassait tout le reste et qui était très précis.
« Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité. »
~ Antoine de Saint-Exupéry
Quelques années plus tard, Edwin C. Barnes se trouvait avec Edison dans ce même bureau. Mais alors son désir était devenu réalité : Barnes était l’associé d’Edison. Il avait réussi parce qu’il avait voulu de tout son corps et de toute son âme mener à bien le but précis qu’il s’était choisi.
Pas de retraite possible
Cinq ans s’écoulèrent avant que l’occasion tant attendue se présente.
Pour tout le monde, il n’était qu’un rouage de plus dans l’affaire d’Edison, mais depuis le premier jour qu’il était entré dans la maison, il se sentait l’associé de l’inventeur. Il désirait l’être plus que tout au monde et dans ce but, il élabora un plan. Pour être sûr d’aller de l’avant, il coupa les ponts derrière lui. Son désir, d’abord obsessionnel, devint un fait réel.
Lors de son voyage à East Orange, il ne se disait pas : Je vais demander à Edison de me trouver un travail, n’importe lequel, mais bien : « Je verrai Edison et je lui préciserai que je veux faire affaire avec lui. »
Il ne raisonnait pas non plus de la façon suivante : « Si jamais Edison ne peut rien pour moi, j’essaierai de trouver du travail dans le coin », mais il se répétait fermement : « Je ne désire qu’une chose : être l’associé d’Edison. Et je le deviendrai. Mon avenir dépend uniquement de la persuasion dont j’userai aux fins d’obtenir ce que je veux. » Volontairement, il ne se ménagea aucune porte de sortie. Il devait vaincre ou mourir !
Tout le secret de la réussite de Barnes est là.
Il brûla ses vaisseaux
L’antiquité nous rapporte comment un fameux guerrier grec gagna une bataille avec une armée moins forte numériquement que celle de l’ennemi.
Il fit monter ses soldats sur des vaisseaux et cingla vers le pays belligérant. Là, il fit débarquer hommes et armes, puis donna l’ordre de mettre le feu aux embarcations.
Haranguant ses soldats avant la bataille, il leur dit : « Comme vous pouvez le constater, nous n’avons plus de bateaux. Cela veut dire que nous ne pourrons quitter ces rivages vivants que si nous gagnons la bataille. Nous n’avons plus le choix : il nous faut vaincre ou mourir ! »
Ils remportèrent la victoire…
Celui qui veut réussir doit brûler ses vaisseaux se coupant ainsi toute retraite. Cette méthode engendrera chez lui un état d’esprit qui est la clé du succès.
Le lendemain du grand incendie de Chicago, des commerçants de State Street contemplaient les restes calcinés de leurs magasins. Ils tinrent une conférence pour décider s’il fallait reconstruire, ou quitter Chicago et ouvrir boutique dans un endroit plus rentable.
Ils conclurent qu’il fallait quitter la ville. Un seul, pointant du doigt les ruines de son magasin, décida :
« Messieurs, ici même je ferai construire le plus grand magasin du monde et j’y arriverai, même s’il devait brûler dix fois ! »
Un siècle s’est écoulé. Le magasin est toujours là et c’est un monument qui témoigne de la puissance d’un désir ardent.
Pour Marshall Field, la solution facile eut été de suivre ses compagnons d’infortune et, fuyant une situation difficile et un avenir qui paraissait peu souriant, de chercher ailleurs un bonheur plus accessible.
Cependant, retenez bien ceci : alors que Marshall Field réussissait au-delà de ses espérances, les autres commerçants connaissaient tous de cuisants échecs là où ils s’étaient installés.
Tout être humain, à un moment donné, souhaite avoir de l’argent.
Or, il ne suffit pas de souhaiter être riche pour le devenir, il faut le désirer jusqu’à l’obsession, bâtir dans ce but un plan précis et s’y tenir avec une persévérance de tous les instants.
6 Instructions pour transformer vos désirs en or
Voici six instructions précises et faciles à exécuter qui vous permettront de changer vos désirs en leur équivalent matériel, c’est-à-dire en monnaie sonnante et trébuchante :
- Fixez le montant exact de la somme que vous désirez ; il ne suffit pas de dire : « Je veux beaucoup d’argent » ; il faut en préciser la quantité – Nous étudierons dans un autre chapitre la psychologie de la précision.
- Sachez exactement ce que vous allez donner en échange de l’argent que vous désirez. On n’a rien pour rien.
- Fixez avec précision la date à laquelle vous voulez être en possession de cet argent.
- Établissez le plan qui vous aidera à transformer votre désir et commencez-en immédiatement l’application, même si vous jugez que vous n’êtes pas encore prêt.
- Écrivez clairement sur un papier la somme que vous voulez acquérir, le délai que vous vous êtes fixé, ce que vous avez l’intention de donner en contrepartie et le plan précis que vous avez imaginé pour mener tout cela à bien.
- Lisez ce papier à haute voix deux fois par jour : le soir avant de vous endormir et le matin en vous réveillant. Pendant cette lecture, il est essentiel que déjà vous vous voyiez, sentiez et croyiez en possession de cet argent.
Il est très important que vous appliquiez à la lettre ces six principes et spécialement le 6ème.
Peut-être, me direz-vous qu’il vous est impossible de faire semblant d’avoir déjà cet argent ? Cependant, si votre désir est aussi fort qu’il doit l’être, rien ne pourra vous arrêter et vous vous convaincrez facilement que vous êtes déjà riche.
Ce qu’il faut, c’est vouloir de l’argent et être si décidé à en avoir qu’il est facile alors de se convaincre soi-même qu’on le possède déjà !
Des directives qui valent 100.000.000 de dollars
Ces instructions paraîtront incompréhensibles à ceux qui ne sont pas initiés au fonctionnement du cerveau humain.
Il est bon que les sceptiques sachent qu’elles firent d’Andrew Carnegie, petit ouvrier dans une aciérie, un milliardaire et que feu Thomas A. Edison les approuvèrent entièrement comme étant des étapes indispensables pour atteindre la fortune et n’importe quel autre objectif.
Vous n’aurez pas besoin, pour suivre ces instructions, de travailler dur, de faire des sacrifices, de paraître ridicule ou naïf, d’être très instruit.
Mais, par contre, il vous faudra assez d’imagination pour comprendre que l’on ne fait pas fortune par hasard ou par chance, et qu’il vous faut d’abord rêver, espérer, désirer, vouloir et enfin tirer des plans avant de réussir.
Sachez également dès maintenant que vous ne gagnerez jamais beaucoup d’argent si vous n’en avez pas le désir ardent et si au fond de vous-même vous ne le croyez pas possible.
De beaux rêves peuvent vous apporter la richesse
Le monde moderne dans lequel nous vivons a besoin de nouvelles idées, de nouveaux chefs, de nouvelles inventions, de nouvelles méthodes d’enseignement et de vente commerciale, d’une nouvelle littérature, d’une nouvelle technique pour la télévision et le cinéma.
Voilà qui devrait nous stimuler, nous qui sommes engagés dans la course à la richesse.
Rappelez-vous que ceux qui ont dominé le monde, les vrais chefs de l’humanité, sont ceux qui ont converti leurs pensées en gratte-ciel, en villes, en usines, en automobiles, etc. Par la force de leur pensée, ils ont créé des biens matériels. Ils savaient ce qu’ils voulaient et le désiraient ardemment. Sans quoi ils auraient échoué.
Lorsque vous aurez décidé d’acquérir votre part de richesse, ne vous laissez pas influencer, même si l’on se moque de votre rêve.
Essayez de retrouver l’esprit des grands pionniers qui ont donné à notre civilisation tout ce qu’elle a de plus valable lorsque vous désirez entreprendre n’est réprouvé ni par la loi, ni par la morale, si vous y croyez, alors n’hésitez pas : faites-le et persévérez dans votre entreprise.
Qu’importe ce que « les autres » diront si d’abord vous échouez. Ils ne savent pas que tout échec porte en lui le germe de la réussite.
Prenez l’exemple de Thomas Edison qui rêva d’une lampe électrique et la réalisa après plus de 10.000 échecs.
Seuls les rêveurs stériles abandonnent. Whelan rêva d’une chaîne de magasins de tabacs et actuellement « l’Union des Magasins de tabac » occupe en Amérique quelques-uns des meilleurs emplacements.
Les frères Wright rêvèrent d’une machine qui s’élèverait dans les airs. Personne ne peut contester cette prémonition.
Marconi rêva d’un système qui dompterait les forces intangibles de l’atmosphère. Chaque radio, chaque télévision dans le monde sont une preuve qu’il ne rêva pas en vain.
Lorsqu’il annonça à ses intimes qu’il avait découvert le moyen d’envoyer des messages à travers l’atmosphère, sans l’aide de fils ni d’aucun intermédiaire, des amis affolés le firent surveiller : ils le contraignirent même à passer un examen psychiatrique ! …
De nos jours, les « rêveurs » sont mieux accueillis et le monde regorge d’occasions inconnues de leurs prédécesseurs.
Le désir suit immédiatement le rêve
Si vous êtes paresseux ou peu ambitieux, vous ne réaliserez pas votre rêve ; il faut pour le mener à bien que vous ayez le désir ardent de vous imposer.
Rappelez-vous que tous ceux qui ont réussi ont connu de nombreuses désillusions et des moments difficiles, souvent des crises graves leur ont ouvert de nouveaux horizons et leur ont fait découvrir leur être véritable.
Beethoven était sourd et Milton aveugle. Mais tous deux concrétisèrent leurs rêves et figurent au panthéon des hommes célèbres.
Il y a une différence entre vouloir une chose et être prêt à la recevoir. On ne peut être prêt pour quelque chose si on ne croit pas fermement pouvoir l’acquérir : l’espoir ou la volonté ne suffisent pas il faut encore la foi.
N’oubliez pas qu’il ne faut pas plus d’efforts pour viser haut qu’il n’en faut pour accepter la misère et la pauvreté.
Un grand poète a exprimé cette vérité éternelle :
J’ai demandé à la Vie un sou
Et je n’ai pas reçu davantage
Bien que j’aie prié le soir
Dans ma misérable échoppe.Car la Vie est la plus juste des patronnes :
Elle vous donne ce que vous demandez,
Mais une fois votre salaire fixé
Vous devez vous en contenter.J’ai travaillé pour un salaire de laquais
Pour apprendre consterné
Que j’aurais pu demander à la Vie n’importe quels gages,
Elle me les aurait volontiers donnés.
Le désir rend possible l’impossible
Pour clore ce chapitre, je citerai encore quelques exemples frappants.
Tout d’abord, permettez-moi de vous présenter l’être le plus extraordinaire que j’aie connu. Lorsque je le vis pour la première fois, il venait de naître et sa petite tête ne portait pas trace d’oreilles.
Le médecin déclara que l’enfant était sourd-muet.
En moi-même, je récusai vivement ce diagnostic. J’en avais le droit. J’étais le père de l’enfant. Mais je ne dis rien. Je ne pouvais m’expliquer comment je savais qu’un jour mon fils entendrait et parlerait.
Plus que tout au monde, je désirais qu’il fût normal. Je sentis que dans son esprit, je devais faire passer mon propre désir. Je n’en parlai à personne et tous les jours je me répétais l’engagement que j’avais pris vis-à-vis de moi-même : faire de mon fils un être normal.
Lorsqu’il fut un peu plus grand et eut l’âge de s’intéresser aux objets qui l’entouraient, nous nous rendîmes compte qu’il entendait très faiblement.
À l’âge où les autres commencent à parler, il n’essayait même pas de balbutier, mais nous savions, grâce à certaines de ses réactions, qu’il entendait vaguement quelques sons.
C’était tout ce que je voulais savoir ; car j’étais persuadé que s’il pouvait entendre, même faiblement, il pourrait développer son ouïe. Et un jour cet espoir se trouva confirmé d’une manière tout à fait inattendue.
Nous trouvons un moyen…
Nous avons acheté un phonographe. Quand l’enfant entendit de la musique, il fut tout émerveillé et accapara rapidement l’appareil.
Un jour, il fit tourner le même disque pendant deux heures, debout devant le phonographe, les dents soudées au bord du coffre.
Plus tard, apprenant que l’os est bon conducteur du son, nous sûmes la raison de cette attitude. Je me rendis compte qu’il me comprenait parfaitement lorsque je parlais en appuyant les lèvres sur l’os mastoïde à la base de son crâne.
C’était le moment de transférer dans son esprit mon désir qu’il entendît et parlât. Comme il aimait beaucoup qu’on lui racontât des histoires ; j’en inventai qui devaient développer sa confiance en soi, son imagination et un désir ardent d’entendre et d’être comme les autres enfants.
À son histoire préférée, je donnais, chaque fois que je la contais, une nouvelle intensité dramatique. Elle avait pour but de le persuader que son infirmité n’était pas un boulet qu’il traînerait toute sa vie, mais un atout formidable. Bien que toutes les philosophies m’aient enseigné que tout revers porte le germe de la réussite, je dois avouer que je ne voyais absolument pas comment cette infirmité ne pourrait jamais se transformer en un précieux avantage !
« Et vint le jour où le risque de rester serré dans un bourgeon devint plus douloureux que le risque de choisir de fleurir. »
~ Anaïs Nin
Rien n’aurait pu l’arrêter
En repensant à cette expérience, je comprends que les résultats inouïs que nous avions obtenus étaient avant tout dus à la foi que mon fils mettait en moi. Il ne s’étonnait de rien, ne me posait jamais de questions.
Il avait environ 7 ans lorsqu’il nous prouva pour la première fois que notre méthode portait ses fruits.
Il voulait vendre des journaux, mais sa mère s’y opposait.
Finalement, il décida d’agir seul. Un après-midi que nous l’avions laissé avec les domestiques, il sauta par la fenêtre de la cuisine, roula sur le sol, se releva et s’enfuit à toutes jambes.
Au cordonnier, notre voisin, il emprunta 6 cents pour acheter des journaux qu’il vendit, en racheta avec son gain et continua ce trafic jusqu’au soir. Les 6 cents remboursés, son bénéfice net était de 42 cents.
Lorsque nous rentrâmes à la maison, il dormait dans son lit, serrant dans une main sa petite fortune.
Sa mère pleura. J’eus la réaction contraire : j’éclatai de rire : j’avais enfin réussi à inculquer à l’enfant la confiance en soi.
Dans cette aventure, sa mère ne voyait qu’un infirme errant seul dans les rues et risquant sa vie pour gagner un peu d’argent.
Je voyais un petit homme d’affaires, courageux, ambitieux et indépendant qui, en prenant l’initiative de son acte, s’était moralement enrichi et avait gagné la partie.
Mon fils s’était montré très débrouillard et je pensais que cette qualité était appelée à lui rendre service plus tard.
Enfin il entend !
L’enfant fit toutes ses classes, puis fréquenta l’Université sans pouvoir entendre ses professeurs sauf quand ceux-ci criaient et qu’il était au premier rang.
À l’époque de ses études secondaires, il essaya un appareil électrique pour sourds, mais sans résultat. Aussi, lorsque quelques années plus tard, peu avant de quitter l’Université, il en reçut un autre, hésita-t-il longtemps avant de le porter craignant une déception aussi grande que la première.
Finalement, n’y tenant plus, il plaça l’appareil au petit bonheur sur sa tête, le mit en marche et… miracle !
Comme par magie, le rêve de toute sa vie se réalisa : pour la première fois, il entendait presque aussi bien que les autres !
Bouleversé, il se précipita au téléphone et appela sa mère ; Il entendit clairement sa voix comme le lendemain il devait entendre ses professeurs. Il pouvait converser sans que ses interlocuteurs dussent crier. Un monde nouveau s’ouvrait à lui.
Mais la victoire ne fut complète que lorsque le jeune homme eut métamorphosé son infirmité en un splendide atout.
Le jeune « sourd » aide les autres
Réalisant encore difficilement tout ce que cette découverte allait lui apporter, il écrivit, fou de joie, au fabricant de l’appareil lui décrivant avec enthousiasme sa propre expérience.
Sa lettre plut. Il fut invité à New-York et escorté jusqu’à la fabrique où il rencontra l’ingénieur en chef.
C’est en lui racontant comment sa vie avait été transformée par le petit appareil qu’une idée, qui allait convertir son infirmité en atout et le rendre à la fois riche et heureux, lui traversa l’esprit.
Il comprit tout à coup qu’il pourrait venir en aide à des millions de sourds qui ignoraient encore les appareils électriques.
Durant un mois entier, il fit des recherches dans ce sens, il étudia le marché du fabricant et imagina les moyens d’entrer en contact avec les sourds du monde entier. Puis il présenta à la compagnie un projet s’étalant sur deux ans et fut immédiatement engagé pour le mener à bien.
Je suis persuadé que Blair serait resté sourd-muet si sa mère et moi-même ne nous étions pas efforcés de modeler son esprit comme nous le fîmes.
Mon désir que cet enfant entendît, parlât et menât une vie normale était si puissant qu’il influença la nature. Elle abolit le silence qui l’isolait du monde extérieur ; Blair désirait entendre, et il entend !
Pourtant il est né avec un tel handicap qu’avec un désir moins ardent de le vaincre, il n’aurait pu prétendre qu’à faire la quête ou à vendre de la pacotille dans les rues. Conjugués, la foi et un ardent désir ont un puissant pouvoir créateur.
N’oublions pas qu’ils sont accessibles à tous les hommes.
Ce que le désir d’une chanteuse fit en sa faveur
Je lus un jour un entrefilet concernant Madame Schumann-Heink qui expliquait indirectement sa réussite professionnelle. Je vous livre son histoire parce que la clé de cette réussite n’est autre que le désir.
Au début de sa carrière, Mme Schumann-Heink rendit visite au directeur de l’Opéra de Vienne lui demandant une audition. Le directeur s’y refusa toisant la jeune fille gauche et pauvrement vêtue.
Il lui dit non sans dureté : « Comment osez-vous prétendre réussir à l’Opéra ? Regardez-vous ! Vous n’avez pas un physique de théâtre, ma pauvre enfant. Renoncez donc à votre projet et achetez une machine à coudre. Croyez-moi, vous ne serez jamais cantatrice. »
Jamais, c’est un long bail ! La technique du chant n’avait aucun secret pour le directeur de l’Opéra de Vienne, mais il ignorait le pouvoir du désir obsessionnel.
Il y a quelques années, un de mes associés tomba malade. Son état empira et il fut transporté d’urgence à l’hôpital pour y être opéré. Le médecin m’avertit qu’il avait très peu de chances de guérir.
C’était là son opinion et non celle de son patient qui, étendu sur le chariot, me glissa à l’oreille : « Ne vous en faites pas, chef, je serai hors d’affaire dans quelques jours ».
Il supporta bien l’opération et guérit en un temps record. Le médecin me dit alors : « Ce qui l’a sauvé, c’est uniquement son désir de vivre. Il a survécu parce qu’il a refusé l’éventualité de la mort. »
Je crois au pouvoir du désir conjugué avec la foi.
Je l’ai vu élever des débutants aux places les plus importantes, leur donnant gloire et richesse ; je l’ai vu arracher des victimes à la tombe ; je l’ai vu déterminer un nouvel essai après cent défaites ; je l’ai vu donner à mon fils une vie normale, heureuse et réussie malgré son handicap initial.
Comment utiliser à nos fins le pouvoir du désir ? Ce chapitre et les suivants répondent à cette question.
Par un étrange et puissant processus de « chimie mentale » qu’elle ne nous a jamais dévoilé, Dame Nature a fait qu’un désir ardent abolit l’impossible et l’idée même de l’échec.
Résumé :
- Lorsque le désir vous pousse à conjuguer tous vos efforts vers la victoire, ne vous ménagez aucune retraite et cette victoire sera vôtre.
- Six instructions précises transformeront votre désir en or. Elles rapportèrent à Andrew Carnegie 100.000.000 de dollars.
- C’est en partant d’une défaite que le désir bâtit la victoire. C’est le désir qui éleva sur des cendres l’un des plus grands magasins du monde.
- Un enfant sans oreilles apprit à entendre. Une femme qui n’avait « aucune chance » de le devenir fut une cantatrice célèbre. Un homme malade, perdu au dire des médecins, guérit.
Le désir, voilà la force qui a aidé ces différentes personnes par le truchement d’une « chimie mentale » étrange, mais naturelle.
« Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui reconnaissons »
~ Napoleon Hill
Source : Think and Grow Rich by Napoleon Hill