L’ultime qualité pour réussir
La persévérance est l’un des facteurs essentiels à la transformation de votre désir d’argent en son équivalent matériel, c’est l’ultime qualité pour réussir ; à l’origine de la persévérance, il y a le pouvoir de la volonté. Conjugués, le pouvoir de la volonté et le désir sont irrésistibles.
Les hommes qui gagnent de grosses fortunes donnent souvent l’impression d’être durs et froids. La plupart du temps, on ne les comprend pas. Au pouvoir de la volonté, ils allient la persévérance et c’est avec ces deux qualités qu’ils assurent la réalisation de leur désir.
La plupart des gens sont prêts à abandonner buts et projets au premier signe d’opposition ou d’échec. Il y en a très peu qui, malgré les obstacles, persévèrent jusqu’à ce qu’ils atteignent leur but.
Le mot « persévérance » n’a pas valeur d’héroïsme. C’est une qualité qui est au caractère de l’homme ce que le carbone est à l’acier.
La constitution d’une fortune demande généralement l’application de certains principes de base qui doivent être compris et appliqués avec persévérance.
Un désir tiède apporte de maigres résultats
Si vous lisez cet article dans l’intention d’en appliquer l’enseignement, la meilleure façon de tester votre persévérance sera de suivre à la lettre les 6 instructions de l’article précédent.
À moins que vous ne soyez l’un des deux individus sur dix qui possèdent déjà un plan précis tracé dans un but précis, lisez ces instructions, faites-en une routine quotidienne et n’oubliez jamais de les appliquer.
Le manque de persévérance est l’une des causes les plus importantes d’échec. Cependant, l’expérience a prouvé que la plupart des gens souffrent de cette faiblesse. On peut lutter contre elle, et on y arrive d’autant plus facilement que le désir de la vaincre est plus grand.
Tout homme qui réussi connait des secrets… mais il les garde pour lui.
– Université du Succès –
Cette méthode vous les révèle !
Le désir est à l’origine de toute entreprise. Ne l’oubliez jamais.
Un petit désir n’apporte que de maigres résultats, de même qu’un petit feu donne peu de chaleur.
Si vous manquez de persévérance, combattez cette faiblesse en stimulant votre désir jusqu’à ce qu’il devienne obsessionnel.
Lisez « Think and Grow Rich » jusqu’au bout, puis revenez au chapitre qui traite du désir et appliquez immédiatement les 6 instructions qui vous sont données. L’ardeur avec laquelle vous les suivrez indiquera clairement la qualité de votre désir.
Si vous vous sentez plus ou moins indifférent c’est que vous n’avez pas encore cette « volonté de réussir » indispensable à qui veut faire fortune.
De même que l’eau est attirée par l’océan, la fortune est attirée par ceux qui ont préparé leur esprit à la recevoir.
Si vous vous rendez compte que vous n’arrivez pas à persévérer, suivez les instructions réunies au chapitre qui traite du « cerveau collectif » et organisez le vôtre.
Grâce aux efforts coopératifs des membres du groupe, vous développerez votre persévérance.
Dans les chapitres sur l’autosuggestion et le subconscient, vous trouverez d’autres instructions dans ce sens. Suivez-les jusqu’à ce que votre subconscient ait une image claire de l’objet de votre désir.
Alors vous ne serez plus gêné par le manque de persévérance.
Que vous soyez éveillé ou endormi, votre subconscient travaille en permanence.
La magie de la « volonté d’argent »
Une application occasionnelle de ces règles ne donnerait aucun résultat. Vous devez les observer continuellement jusqu’à ce que cette discipline devienne pour vous une seconde nature.
D’aucune autre manière, vous ne pourrez développer votre « volonté d’argent ».
La pauvreté s’empare facilement d’un esprit que n’occupe pas la « volonté d’argent », car elle n’a pas besoin, pour s’installer, d’un esprit préparé à la recevoir.
Quiconque n’est pas né avec cette « volonté d’argent » doit la créer de toutes pièces.
Avez-vous compris la signification exacte du paragraphe précédent ? Dans l’affirmative, vous pouvez comprendre le rôle de la persévérance dans la création d’une fortune. Sans persévérance vous échouerez avant d’avoir commencé.
Vous avez déjà eu des cauchemars n’est-ce pas ! En voici un qui peut vous aider à comprendre toute la valeur de la persévérance :
vous êtes au lit, à demi inconscient, et vous avez l’impression que vous étouffez. Vous n’êtes pas capable de bouger le petit doigt et vous réalisez que vous devez reprendre le contrôle de vos muscles.
Par des efforts persévérants de volonté, vous arrivez à mouvoir les doigts d’une main.
En persistant, vous étendez votre contrôle aux muscles de votre bras que vous parvenez à lever.
Puis, de la même façon, vous parvenez à maîtriser l’autre main et l’autre bras, une jambe, puis l’autre.
Enfin, vous contrôlez tout votre système musculaire et émergez du cauchemar. Vous y êtes parvenu peu à peu en persévérant.
Vous avez un « guide caché »
C’est également peu à peu que votre esprit vaincra son inertie. Très lentement au début, puis plus rapidement vous contrôlerez votre volonté. Soyez persévérant.
Choisissez soigneusement les membres de votre « cerveau collectif » afin qu’une personne au moins puisse vous aider à développer votre persévérance. Certains sujets y furent contraints par les circonstances.
Ceux qui ont cultivé l’habitude de la persévérance ont acquis une assurance contre l’échec. Peu importe le nombre de leurs défaites, car finalement ils remportent la victoire.
Parfois, il semble qu’un « guide caché » teste les hommes par toutes sortes d’épreuves. Ceux qui s’en relèvent et ne se découragent pas atteignent leur but.
Le « guide caché » ne vous laisse rien entreprendre sans éprouver votre persévérance. Ceux qui ne le comprennent pas n’avancent pas.
Ceux qui l’ont compris, par contre, sont magnifiquement récompensés. Ils reçoivent ce qu’ils ont désiré.
Ce n’est pas tout ! Ils reçoivent encore quelque chose de bien plus important : la preuve que tout échec porte en soi le germe d’un avantage.
La défaite : une condition passagère
Il y a des exceptions à la règle.
Quelques personnes savent par expérience ce que vaut la persévérance. Ce sont celles qui n’ont pas retenu pour définitive une défaite passagère, celles dont les désirs sont animés d’une ardeur et d’une constance telles que la défaite se change en victoire.
Elles sont peu nombreuses celles qui voient en la défaite un appel urgent à redoubler d’effort. C’est alors qu’irrésistible et silencieuse, une force vient à leur aide pour lutter contre le découragement. Cette force n’est autre que la persévérance. Examinons-la.
Nous savons déjà que, sans elle, et dans quelque domaine que ce soit, aucun succès n’est possible.
Ayant écrit ces lignes, je lève les yeux de mon papier et regarde devant moi la grande et mystérieuse Broadway, à la fois cimetière de tant d’espoirs et porte de la chance.
Du monde entier des gens sont venus y chercher fortune, célébrité, puissance, amour et tout ce qui fait la réussite de l’homme.
De temps en temps, une personnalité se détache de la masse et le monde apprend qu’à nouveau quelqu’un a maté Broadway.
Mais Broadway n’est ni facile ni rapide à conquérir. Elle reconnaît le talent, le génie, mais ne paie en espèces que les persévérants, ceux qui ont refusé de l’abandonner.
« Vous reconnaîtrez les faiblesses qui vous empêchent d’atteindre le but que vous vous êtes fixé, et vous les balaierez. Votre persévérance développe progressivement un pouvoir reconnu et respecté. »
~ Napoleon Hill
Comment conquérir Broadway ? C’est un secret.
Il nous est révélé dans la lutte que mena Fanny Hurst avec sa plume. Arrivée à New York en 1915, elle n’y réussit pas immédiatement. Pendant 4 ans elle passa ses journées à travailler et ses nuits à espérer.
Lorsque son espoir se réduisit pratiquement à néant, elle ne se dit pas : « Très bien, Broadway, tu as gagné ! », mais : « Je sais, Broadway, que tu en as dévoré d’autres, mais moi je suis décidée à ne pas me laisser faire et tu ne m’auras pas ! »
Un éditeur lui renvoya maintes fois ses manuscrits avant d’en accepter un et de le publier.
La plupart des écrivains auraient abandonné la partie à la suite du premier refus. Mais, parce qu’elle était décidée à gagner, elle tint bon 4 ans.
Le « guide caché » mit Fanny Hurst à l’épreuve, elle surmonta les obstacles, et ce furent les éditeurs qui la sollicitèrent.
Elle gagna tant d’argent et si vite qu’elle arrivait à peine à le compter. Puis les producteurs de cinéma s’intéressèrent à son œuvre et les gains se multiplièrent.
Le cas de Fanny Hurst n’est pas exceptionnel.
Soyez certain que les titulaires d’une grosse fortune, personnellement amassée, ont dû, en premier lieu, acquérir la persévérance.
La persévérance est à la portée de tous
La persévérance est un état d’esprit, elle peut donc se cultiver. De même que tous les états d’esprit, elle a des origines précises, dont :
- La précision de l’intention : Pour développer la persévérance, il est primordial de savoir ce que l’on veut. Une intention bien ancrée oblige à surmonter de nombreuses difficultés.
- Le désir : Quand on poursuit l’objet d’un ardent désir, il est facile d’acquérir et de maintenir la persévérance.
- La foi en soi : Croire en sa propre aptitude à mener à bien un plan encourage à le suivre avec persévérance (la foi en soi peut être développée par l’autosuggestion ; voir le chapitre qui en traite).
- La précision des plans : Des plans organisés, même s’ils révèlent mauvais et absolument irréalisables, sont un encouragement à persévérer.
- Des connaissances adéquates : Le fait de savoir que nos plans sont bons par expérience et observation est un encouragement à persévérer ; supposer au lieu de savoir détruit la persévérance.
- La coopération : La sympathie, la compréhension des autres et leur coopération harmonieuse ont tendance à développer la persévérance.
- Le pouvoir de la volonté : L’habitude de concentrer nos pensées sur l’élaboration des plans indispensables à la réalisation du but poursuivi conduit à la persévérance.
- L’habitude : La persévérance est le résultat direct de l’habitude. L’esprit absorbe les expériences de la journée ; il s’en nourrit. La peur, le pire de tous les ennemis, peut être entièrement guérie par la répétition imposée d’actes de courage. Le savent tous ceux qui ont fait du service actif pendant la guerre.
Les ennemis de la persévérance, en voici 16
Avant d’en terminer avec la persévérance, faites votre propre inventaire, courageusement, point par point, et voyez dans quelle mesure la persévérance vous fait défaut.
Cette analyse vous conduira peut-être à des découvertes qui vous donneront une nouvelle prise sur vous-même.
Vous trouverez ici les vrais ennemis qui vous barrent le chemin de toute réalisation importante. Vous découvrirez non seulement la faiblesse de votre persévérance, mais enfouies dans votre subconscient les causes de cette faiblesse.
Analysez-vous franchement si vous voulez vraiment savoir qui vous êtes et ce que vous êtes capable de faire.
Voici les faiblesses qui doivent être vaincues par tous ceux qui cherchent à réussir :
- L’impossibilité de reconnaître et de définir clairement ce que l’on veut.
- L’hésitation généralement appuyée par un flot remarquable d’alibis et d’excuses ;
- Le manque d’envie d’acquérir un enseignement spécialisé.
- L’indécision, l’habitude de laisser les autres prendre toutes les décisions qui vous incombent.
- L’habitude de se reposer sur des excuses au lieu de créer des plans précis pour trouver une solution à son problème.
- Le contentement de soi. Il n’y a malheureusement rien à faire contre cette maladie.
- L’indifférence qui se manifeste habituellement par la recherche systématique de compromis là où il y aurait lieu de faire face aux obstacles et d’essayer de les franchir.
- L’habitude de critiquer les erreurs des autres et d’accepter des circonstances défavorables comme inévitables.
- La tiédeur d’un désir qui vient de ce qu’on néglige le choix des intentions.
- La volonté, et même parfois la hâte, d’abandonner au premier signe de défaite.
- L’absence de plans organisés et soigneusement rédigés pour pouvoir être mieux étudiés.
- L’habitude de négliger l’occasion qui se présente.
- Souhaiter au lieu de vouloir.
- L’habitude d’établir des compromis avec la pauvreté au lieu de vouloir la fortune. Le manque total d’ambition d’être, d’agir, de posséder.
- La quête de raccourcis menant à la fortune ; essayer de prendre sans rien donner.
- La peur d’être critiqué, la peur du « qu’en-dira-t-on » qui fait échouer tout essai d’élaboration ou d’application de plans. Cet ennemi numéro 1 existe généralement dans le subconscient où sa présence ne se remarque pas. (Voir dans un des chapitres suivants les 6 sortes fondamentales de peur.)
Tout le monde peut critiquer
Examinons la peur d’être critiqué.
La plupart des gens permettent à leurs parents, à leurs amis et aux autres de les influencer à tel point qu’ils n’osent vivre leur propre vie de peur d’être critiqués.
De nombreuses personnes font de mauvais mariages, s’entêtent et sont toute leur vie malheureuses parce que, de peur d’être critiquées, elles n’osent pas divorcer.
Celui qui a subi le joug de cette sorte de peur sait l’irréparable dommage qu’elle commet en détruisant toute ambition et tout désir de réussite.
Des millions de gens, après avoir quitté l’école, renoncent à un enseignement complémentaire par peur d’être critiqués.
Des hommes et des femmes de tout âge permettent à leurs parents de briser leur vie par peur de la critique. Or le devoir n’exige pas la destruction des ambitions personnelles.
Par peur d’être critiqués s’ils échouent, des gens refusent de saisir leur chance en affaires. La peur des critiques est, dans ce cas, plus forte que le désir de la réussite.
Trop d’individus renoncent aux visées ambitieuses ou négligent de choisir la profession qui les tente, de crainte que parents et faux amis ne disent : « Il est fou ! Qu’est-ce que les gens vont penser… »
Ils fabriquent eux-mêmes leurs « coups de chance »
Beaucoup de personnes vous diront que le succès matériel est toujours en fonction de « coups de chance ».
Mais ceux qui ne comptent que sur la chance sont généralement déçus parce qu’ils ne savent pas que les « coups de chance » se fabriquent sur mesure.
Durant la grande crise, le comédien W. C. Fields perdit son argent et se retrouva sans revenu et sans travail, le vaudeville ayant été rayé du théâtre.
Il avait plus de 60 ans ; à cet âge beaucoup d’hommes se considèrent comme déjà vieux.
Il était si pressé de retourner sur les planches qu’il frappa à la porte d’une industrie naissante, le cinéma parlant, pour y offrir gracieusement ses services. Il tomba et se blessa au cou.
À sa place, bien des gens auraient renoncé à leur projet. Mais Fields était persévérant. Il savait que s’il s’obstinait il aurait sa chance un jour ou l’autre et il l’eut !
On ne peut compter que sur la chance que l’on provoque.
Et on ne peut la provoquer que par la persévérance, sachant au départ vers quel but on tend.
Quatre étapes vers la persévérance
Parcourir ces quatre étapes n’exige ni une intelligence au-dessus de la moyenne, ni une instruction particulière, ni trop de temps ou d’efforts. Ayez :
- Un but bien précis et le désir ardent de le réaliser.
- Un plan bien établi qui s’exprime par une action suivie.
- Un esprit absolument étanche aux influences pernicieuses ainsi qu’aux suggestions négatives des parents, amis et connaissances.
- Un lien amical avec celui ou ceux qui vous encourageront à persister dans votre plan et vers votre but.
Il est indispensable au succès, quel qu’il soit, de parcourir ces étapes.
Du reste l’énoncé des principes dont traite cette philosophie du succès et la manière de les appliquer insistent sur la nécessité qu’il y a pour l’étudiant d’en faire des habitudes.
Grâce à la mise en pratique de ces règles, l’homme contrôle son destin économique, conquiert la liberté et l’indépendance de la pensée, la fortune, le pouvoir, la célébrité, se garantit des « coups de chance », convertit ses rêves en réalités, maîtrise la peur, le découragement, l’indifférence.
Pouvez-vous avoir l’aide de l’Intelligence Infinie ?
- Quel pouvoir mystique donne aux hommes persévérants la possibilité de vaincre les difficultés ?
- La persévérance suscite-t-elle une certaine forme d’activité spirituelle, mentale ou chimique qui permet d’accéder à des forces surnaturelles ?
- L’Intelligence Infinie soutient-elle celui qui se bat encore alors que la bataille est déjà perdue, et que le monde entier est contre lui ?
Ces questions et bien d’autres encore se sont posées à moi quand j’observais des hommes tel qu’Henry Ford, qui commença à zéro et bâtit un empire industriel immense avec pour seul atout la persévérance, ou Thomas Edison qui, avec moins de trois mois d’école, devint le premier inventeur du monde et métamorphosa sa persévérance en machine parlante, en machine pour le cinéma, en lampe incandescente, sans parler d’une cinquantaine d’autres inventions.
J’ai eu l’heureux privilège d’analyser année après année, et pendant longtemps, ces deux hommes singuliers.
Je parle en connaissance de cause lorsque je dis que je n’ai trouvé en eux qu’une explication à leur réussite extraordinaire : la persévérance.
Lorsqu’on étudie objectivement les prophètes, les philosophes, les hommes qui accomplirent des miracles et les chefs religieux du passé, une conclusion s’impose : la persévérance, la concentration dans l’effort et la précision du but visé sont à la base de leurs actes.
Résumé :
La persévérance modifie le caractère d’un homme comme le carbone transforme le fer en acier. Avec de la persévérance, développez en vous, comme par magie, les conditions de votre réussite financière.
Un inventaire des huit conditions indispensables à la persévérance vous montrera comment en s’y exerçant, on l’acquiert.
W. C. Fields nous donne une leçon sur la valeur de la persévérance.
4 étapes faciles à suivre conduisent à l’habitude de la persévérance à condition de rejeter toute influence négative susceptible de vous affecter.
« C’EST QUAND LES PAVÉS SONT DURS
~ Napoleon Hill
QUE L’ON SE REND COMPTE DES DIFFICULTÉS DE LA ROUTE »
Source : Think and Grow Rich by Napoleon Hill