La curiosité n’est pas qu’un vilain défaut, elle est aussi une qualité !
En fait, qui n’est pas curieux ? Chez l’enfant la curiosité est synonyme d’éveil, de développement et de croissance. Chez l’adulte, la curiosité devrait rester un signe d’intelligence… du moment qu’elle ne tombe pas dans l’excès et l’irrespect des autres.
Alors, où est la limite ? Comment ne pas la franchir ? Et franchement, la curiosité est-elle vraiment un défaut, un vice ?
Très souvent, elle est considérée comme de l’indiscrétion, voire même de l’espionnage malsain. Halte aux idées reçues. Si la curiosité est saine et bien maîtrisée (car, oui elle se maîtrise), elle est bien loin d’être uniquement un « vilain défaut » comme le dit si bien l’expression populaire bien connue.
La curiosité est aussi une belle qualité
En effet, elle reflète l’envie d’apprendre, de connaître, de découvrir et de chercher pour comprendre. La curiosité, c’est elle qui vous motive à lire cet article pour développer votre « Connaissance de Soi ». C’est encore elle qui vous pousse à savoir ce qui vous habite.
Elle témoigne aussi du fait que vous ne vous contentez pas de voir par votre seule opinion mais que vous portez attention aux autres pour partager avec eux et pour ce qu’ils peuvent vous apprendre.
Au bout du compte la curiosité implique l’enthousiasme, le désir, la motivation et bien d’autres moteurs qui permettent d’agir.
Un peu d’histoire…
Mais d’où peut bien donc venir cette mauvaise réputation que se coltine la curiosité ? Souvenez-vous, l’histoire vous a montré à maintes reprises qu’il fût des périodes où il n’était pas toujours bon d’assouvir sa soif de curiosité, certains pratiquants ayant dû parfois y laisser leur vie !
Vous vous demandez peut-être de qui nous parlons là ? Pensons tout simplement à Ève et à la pomme, à Pandore et sa boîte, à Galilée qui fut persécuté pour ses observations, etc. De tels exemples il y en a plein d’autres.
Saint-Augustin disait de la curiosité que ce n’est « qu’un plaisir pervers et dangereux qui détourne du bien ».
Apprenez quelles sont les limites de la curiosité saine
Il n’est pas simple de déterminer la ligne qui fait passer du côté de la curiosité malsaine, celle qui dérange et qui frise le voyeurisme. Et il n’est pas non plus chose aisée d’établir cette ligne et de ne pas la franchir.
Sachez seulement que vous devrez fixer vous-même vos limites. À vous de sentir et de savoir quand vous dépassez les bornes.
Toutefois, il vous faut absolument prendre conscience que quand elle devient une sorte de passion incontrôlée et incontrôlable, vous serez arrivé à ce moment où vous devriez être très vigilant.
Vouloir tout contrôler, voire même dominer, est un signe qui vous pousse finalement à vouloir tout savoir, tout voir et tout entendre pour justement garder cette maîtrise des choses qui semble faussement donner du pouvoir et de l’autorité.
Enfin, lorsque vous ne vous poserez même plus de questions sur la curiosité qui est la vôtre, il sera grand temps de faire attention car si vous ne réfléchissez même pas aux conséquences, ces dernières pourraient se révéler terribles.
« La curiosité, naturelle à l’homme, lui inspire l’envie d’apprendre ; ses besoins lui en font sentir la nécessité, ses emplois lui en imposent l’obligation ; ses progrès lui en font goûter le plaisir. Ses premières découvertes augmentent l’avidité qu’il a de savoir ; plus il connaît, plus il sent qu’il a de connaissances à acquérir, et plus il a de connaissances acquises, plus il a de facilité à bien faire. »
~ Stanislas Roi de Pologne